1) Métisse et fière
Je m’appelle Syria Sannell et je suis une elfe. Enfin pas vraiment. Ma mère est une elfe blanche sylvestre et mon père…. Et bien c’est une simple humain. Non pas si simple que cela en fait ; les humains sont en voie de disparition donc on ne peut le qualifier de « simple humain ». Bref, je suis métisse.
Si il y a dix ans les métisses étaient rares, aujourd’hui ils sont de plus en plus nombreux. Mais évidemment il y a toujours quelques idiots qui nous rabaissent et nous humilis. Moi je règle ces petits détails par un coup de poing bien placé. Dans ces cas-là ma mère ne me dit rien, par contre mon père râle. Selon lui, une fille ne frappe pas, elle discute. Elle agit avec diplomatie, un mot qui m’est totalement inconnu. Que ma mère soit entraineur des armées elfiques, donc un excellent guerrier, ne le dérange pas, mais que sa fille se défende c’est une autre histoire ! Les humains et leurs aprioris je vous jure !
Bon que dire d’autre ? Ah, oui ! J’ai dix-sept ans et je suis en route pour le camp des jeunes Fléau. Vous vous demandez sûrement ce que sont les Fléau, je vais vous expliquer. Il y a quelque chose encore plus rare que les humains à notre époque ; la magie ! Et moi je viens de découvrir que je suis une Elue. Enfin les gens nous appelle plutôt les Fléau, mais nous nous préférons le terme d’Elus, mais cela n’a pas d’importance, quelques soit le nom que l’on nous donne nous sommes et nous restons des magiciens. Actuellement je suis en route pour un camp très spécial ; c’est là-bas que je vais apprendre à réguler cette merveille. Si vous aviez pu voir la tête de mes parents lorsqu’ils ont découvert mes pouvoirs ! Je donnerais n’importe quoi pour revivre ce moment.
Nous étions à table lorsque c’est arrivé. Mon père avait fait une sorte de purée de légumes ; je n’ai jamais pu y goûter car elle a explosée ! Mais étrangement, seuls mes parents ont été éclaboussés, moi je n’ai rien reçut du tout. Bien sûr j’ai éclaté de rire et la semaine suivante je me retrouvais sur un cheval en compagnie d’ados, d’enfants et d’adultes en direction du camp des Fléau.
C’est là que j’ai fait la connaissance de Melian. C’est l’un des rares elfes qui porte les cheveux presque court. Habituellement les hommes les laissent pousser jusqu’à la moitié du dos, lui ils atteignent tout juste sous menton. Nous avons tout de suite sympathisé. D’ailleurs je discutais avec lui tout à l’heure de façon animée ; nous étions en train de deviser sur les rapports humano-elfiques.
- Moi ce que j’aime ce sont les différentes manières dont se manifestent les métissages, m’avait dit Melian
Il désigna mes cheveux blancs.
- J’adore tes pointes, ajouta-t-il
Je souriais. Chez les elfes plus les cheveux tirent sur l’argenté, plus cela signifie que vous habitez les forêts profondes. Au contraire ceux qui ont les cheveux dans les tons dorés, montre bien qu’ils sont des habitants des forêts clairs et des plaines. Les miens ont une couleur d’argent pur car je vis dans l’une des forêts les plus sombres de la région. Mais à cause de mon métissage mes pointes sont châtains ; comme les cheveux de mon père. Le métissage ne se manifeste jamais de la même manière, mais jusqu’à présent je n’ai jamais rencontré mes semblables. C’est à cette pensée que je compris ce que venait de dire Melian.
- Tu veux dire que tu as déjà rencontré d’autres demi-elfes ? m’étais-je exclamée
- Bien sûr, m’avait-il répondu, toi aussi d’ailleurs.
Je le regardais, incrédule. Il avait soupiré.
- Tu n’as pas remarqué que Shyna a les yeux verrons ?
Je m’étais penchée sur mon cheval pour voir la jeune fille aux cheveux de miel. Son œil droit était bleu, tandis que le gauche ….. Il était marron !
- Qu’elle nulle, m’étais-je dis à moi-même. Je n’avais pas fait attention du tout.
- C’est juste que tu es une fille, s’était moqué Melian, tu n’es pas très attentive.
- Eh ! avais-je protesté
Je lui donnais un coup de poing amical sur l’épaule, auquel il avait répliqué en tirant sur une mèche de mes cheveux ; comme un gamin. Oubliant que nous étions à cheval je lui avais coincé la tête dans mon coude pour lui frotter le crâne avec mon poing.
- Aïe, Syria tu me fais mal ! avait-il râlé
- Cela t’apprendra à te moquer de moi, avais-je ris en le relâchant.
Il avait ouvert la bouche pour répliquer quand un cri avait retentit.
- Stop ! On bivouaque ici. C’est la dernière étape, demain nous serons chez les Fléau.
L’ordre venait du chef de troupe, nous l’appelons Monsieur. Il m’avait dit le jour de mon arrivée que son prénom ne me serait pas utile avant l’entrée au camp. Nous étions descendu de cheval et il nous avait répartit les tâches à faire. J’avais hérité de l’eau. J’allais encore devoir marcher des heures avant de trouver une source suffisamment conséquente pour prendre de l’eau. Ma moue dépitée avait disparue et laissée place au sourire lorsque Melian m’avait rejoint en annonçant :
- Corvée de flotte !
Voilà le résumé de ma journée et des dernières semaines. Je suis maintenant au bord de la source qui n’était pas si loin pour une fois. J’aime le bruit de l’eau, elle m’inspire lorsque j’écris. Aussi je n’entendis pas Melian arriver, plongée que j’étais dans mes pensées. Il s’assit à côté de moi, me faisant sursauter, et jeta ses bras au ciel pour s’étirer.
- Ouf, un mois comme celui-ci je m’en serais bien passé, dit-il.
Melian fait partit des plus anciens. Moi je ne suis dans la caravane que depuis une semaine, lui cela fait un mois. Alors autant dire qu’il est heureux de rejoindre le camp. Un mois à cheval tout de même ! Vous vous rendez compte ? Moi je suis épuisée et j’ai mal aux cuisses en seulement une semaine de chevauchée. J’ai vraiment hâte d’être chez les Fléau moi aussi. Tiens maintenant que j’y pense, je n’ai pas expliqué à quoi cela servait d’apprendre la magie convenablement. Une fois nos pouvoirs maîtrisés nous devenons des guérisseurs. Il est difficile de soigner parfaitement certaines blessures avec uniquement des plantes et des médicaments. La magie nous est d’un grand secours dans ce cas-là. Je suis fière. Je suis métisse et Elue. Je crois que c’est la plus belle chose qui soit arrivée dans ma vie.
Bon ce n’est pas tout ça mais il faudrait que je songe à me coucher. Je partage ma tente avec Shyna et Luz qui dorment déjà. Cette dernière m’en a voulu ce matin, d’après ce qu’elle dit j’ai ronflé une bonne partie de la nuit et elle n’a pas beaucoup dormit. Mais que
puis-je y faire ? Ce n’est pas ma faute si mon père m’a donné en héritage des ronflements. Je ne savais plus où me mettre quand elle me l’a dit, et Melian riait comme un fou à côté de moi. Quand je serais une bonne magicienne je me guérirais de ce mal !
Je m’appelle Syria Sannell et je suis une elfe. Enfin pas vraiment. Ma mère est une elfe blanche sylvestre et mon père…. Et bien c’est une simple humain. Non pas si simple que cela en fait ; les humains sont en voie de disparition donc on ne peut le qualifier de « simple humain ». Bref, je suis métisse.
Si il y a dix ans les métisses étaient rares, aujourd’hui ils sont de plus en plus nombreux. Mais évidemment il y a toujours quelques idiots qui nous rabaissent et nous humilis. Moi je règle ces petits détails par un coup de poing bien placé. Dans ces cas-là ma mère ne me dit rien, par contre mon père râle. Selon lui, une fille ne frappe pas, elle discute. Elle agit avec diplomatie, un mot qui m’est totalement inconnu. Que ma mère soit entraineur des armées elfiques, donc un excellent guerrier, ne le dérange pas, mais que sa fille se défende c’est une autre histoire ! Les humains et leurs aprioris je vous jure !
Bon que dire d’autre ? Ah, oui ! J’ai dix-sept ans et je suis en route pour le camp des jeunes Fléau. Vous vous demandez sûrement ce que sont les Fléau, je vais vous expliquer. Il y a quelque chose encore plus rare que les humains à notre époque ; la magie ! Et moi je viens de découvrir que je suis une Elue. Enfin les gens nous appelle plutôt les Fléau, mais nous nous préférons le terme d’Elus, mais cela n’a pas d’importance, quelques soit le nom que l’on nous donne nous sommes et nous restons des magiciens. Actuellement je suis en route pour un camp très spécial ; c’est là-bas que je vais apprendre à réguler cette merveille. Si vous aviez pu voir la tête de mes parents lorsqu’ils ont découvert mes pouvoirs ! Je donnerais n’importe quoi pour revivre ce moment.
Nous étions à table lorsque c’est arrivé. Mon père avait fait une sorte de purée de légumes ; je n’ai jamais pu y goûter car elle a explosée ! Mais étrangement, seuls mes parents ont été éclaboussés, moi je n’ai rien reçut du tout. Bien sûr j’ai éclaté de rire et la semaine suivante je me retrouvais sur un cheval en compagnie d’ados, d’enfants et d’adultes en direction du camp des Fléau.
C’est là que j’ai fait la connaissance de Melian. C’est l’un des rares elfes qui porte les cheveux presque court. Habituellement les hommes les laissent pousser jusqu’à la moitié du dos, lui ils atteignent tout juste sous menton. Nous avons tout de suite sympathisé. D’ailleurs je discutais avec lui tout à l’heure de façon animée ; nous étions en train de deviser sur les rapports humano-elfiques.
- Moi ce que j’aime ce sont les différentes manières dont se manifestent les métissages, m’avait dit Melian
Il désigna mes cheveux blancs.
- J’adore tes pointes, ajouta-t-il
Je souriais. Chez les elfes plus les cheveux tirent sur l’argenté, plus cela signifie que vous habitez les forêts profondes. Au contraire ceux qui ont les cheveux dans les tons dorés, montre bien qu’ils sont des habitants des forêts clairs et des plaines. Les miens ont une couleur d’argent pur car je vis dans l’une des forêts les plus sombres de la région. Mais à cause de mon métissage mes pointes sont châtains ; comme les cheveux de mon père. Le métissage ne se manifeste jamais de la même manière, mais jusqu’à présent je n’ai jamais rencontré mes semblables. C’est à cette pensée que je compris ce que venait de dire Melian.
- Tu veux dire que tu as déjà rencontré d’autres demi-elfes ? m’étais-je exclamée
- Bien sûr, m’avait-il répondu, toi aussi d’ailleurs.
Je le regardais, incrédule. Il avait soupiré.
- Tu n’as pas remarqué que Shyna a les yeux verrons ?
Je m’étais penchée sur mon cheval pour voir la jeune fille aux cheveux de miel. Son œil droit était bleu, tandis que le gauche ….. Il était marron !
- Qu’elle nulle, m’étais-je dis à moi-même. Je n’avais pas fait attention du tout.
- C’est juste que tu es une fille, s’était moqué Melian, tu n’es pas très attentive.
- Eh ! avais-je protesté
Je lui donnais un coup de poing amical sur l’épaule, auquel il avait répliqué en tirant sur une mèche de mes cheveux ; comme un gamin. Oubliant que nous étions à cheval je lui avais coincé la tête dans mon coude pour lui frotter le crâne avec mon poing.
- Aïe, Syria tu me fais mal ! avait-il râlé
- Cela t’apprendra à te moquer de moi, avais-je ris en le relâchant.
Il avait ouvert la bouche pour répliquer quand un cri avait retentit.
- Stop ! On bivouaque ici. C’est la dernière étape, demain nous serons chez les Fléau.
L’ordre venait du chef de troupe, nous l’appelons Monsieur. Il m’avait dit le jour de mon arrivée que son prénom ne me serait pas utile avant l’entrée au camp. Nous étions descendu de cheval et il nous avait répartit les tâches à faire. J’avais hérité de l’eau. J’allais encore devoir marcher des heures avant de trouver une source suffisamment conséquente pour prendre de l’eau. Ma moue dépitée avait disparue et laissée place au sourire lorsque Melian m’avait rejoint en annonçant :
- Corvée de flotte !
Voilà le résumé de ma journée et des dernières semaines. Je suis maintenant au bord de la source qui n’était pas si loin pour une fois. J’aime le bruit de l’eau, elle m’inspire lorsque j’écris. Aussi je n’entendis pas Melian arriver, plongée que j’étais dans mes pensées. Il s’assit à côté de moi, me faisant sursauter, et jeta ses bras au ciel pour s’étirer.
- Ouf, un mois comme celui-ci je m’en serais bien passé, dit-il.
Melian fait partit des plus anciens. Moi je ne suis dans la caravane que depuis une semaine, lui cela fait un mois. Alors autant dire qu’il est heureux de rejoindre le camp. Un mois à cheval tout de même ! Vous vous rendez compte ? Moi je suis épuisée et j’ai mal aux cuisses en seulement une semaine de chevauchée. J’ai vraiment hâte d’être chez les Fléau moi aussi. Tiens maintenant que j’y pense, je n’ai pas expliqué à quoi cela servait d’apprendre la magie convenablement. Une fois nos pouvoirs maîtrisés nous devenons des guérisseurs. Il est difficile de soigner parfaitement certaines blessures avec uniquement des plantes et des médicaments. La magie nous est d’un grand secours dans ce cas-là. Je suis fière. Je suis métisse et Elue. Je crois que c’est la plus belle chose qui soit arrivée dans ma vie.
Bon ce n’est pas tout ça mais il faudrait que je songe à me coucher. Je partage ma tente avec Shyna et Luz qui dorment déjà. Cette dernière m’en a voulu ce matin, d’après ce qu’elle dit j’ai ronflé une bonne partie de la nuit et elle n’a pas beaucoup dormit. Mais que
puis-je y faire ? Ce n’est pas ma faute si mon père m’a donné en héritage des ronflements. Je ne savais plus où me mettre quand elle me l’a dit, et Melian riait comme un fou à côté de moi. Quand je serais une bonne magicienne je me guérirais de ce mal !
